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L'exploration
et l'expérience
Le Défi Vet-Monde... Le mot « défi » était pour nous chargé
de significations. Derrière lui se cachait l'effort et le travail pour
mener à bien un projet de A à Z. Aller chercher en soi toutes ses ressources.
Le trek dans la région de l'Everest était pour nous en soi un défi. Au
début du mois de mai, nous avons pris un petit avion de quinze places
de la compagnie Yéti Airlines (!) pour nous envoler vers Lukla, un petit
village à 2 800 mètres d'altitude. Le vol dure environ quarante minutes
et le paysage est à couper le souffle.
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Nous volions littéralement dans les montagnes.
Les gens priaient dans l'avion pour arriver sains et saufs à destination.
Le trek part donc de Lukla pour se rendre jusqu'à Kala Pattar à
5 545 mètres d'altitude, qui signifie « montagne noire »
et qui offre une vue splendide du mont Everest.
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Nous avons marché
pendant environ 15 jours pour nous rendre. En considérant toutes les
fois où nous nous sommes perdues (nous n'avions ni guides, ni porteurs),
cela consiste en environ 80 km de marche, de montées et de descentes
dans un environnement tout simplement magnifique. |
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Souvent, les sentiers traversent les rivières
sur de longs ponts oscillants....
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.... Le matin, le soleil se lève sur les pics
qui nous entourent. Les montagnes apparaissent.
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À mesure que l'on monte, le paysage se transforme, passant d'une végétation
luxuriante à un paysage de pierres. Aussi, plus on monte, plus il fait
froid, plus l'oxygène devient rare et plus les villages sont petits. Pour
manger et passer la nuit, on s'arrête dans des lodges, des petites maisons
où des gens accueillants nous reçoivent, toujours très souriants.
Notre alimentation se compose surtout de pommes de terre, du traditionnel
Dal bhat (soupe de lentilles, du riz et des légumes au curry),
de lassi (boisson faite de yogourt battu avec de l'eau), de momos
(plat tibétain fait de pâte fourrée à la viande ou aux légumes), de thé
et de biscuits secs. Il est aussi primordial de bien s'hydrater en altitude
en buvant de trois à quatre litres d'eau par jour. Pour éviter les problèmes
de mal de l'altitude, il faut s'acclimater en montant pendant la journée
pour ensuite redescendre et dormir plus bas la nuit.
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Sur la route, on rencontre des villageois toujours
très chaleureux qui nous saluent : « Namaste »...
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On croise sur les sentiers des sherpas
qui portent tout sur leur dos, dans des paniers d'osier qu'ils tiennent
à l'aide d'une sangle sur leur front. Ils sont souvent nu-pieds
ou en sandales. Ils ont une incroyable sérénité dans leur visage
comme dans leur démarche. Lorsque nous étions fatiguées en chemin,
ils ont été pour nous un modèle de courage et de force pour continuer.
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Les petits enfants des montagnes nous encourageaient
aussi avec leur joie de vivre...
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La religion est aussi bien présente en montagne.
De nombreux stupas se trouvent sur le chemin ainsi que des
monastères, notamment celui de Tengpoche. Un peu partout, des drapeaux
de prière flottent au vent pour libérer les mantra ou les
formules sacrées et les faire voyager.
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