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Nos
voyages
Le
Népal
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Le
monde animal
En arrivant à Katmandou, il est frappant de constater que les vaches,
les chiens, les chèvres et parfois même les éléphants se mêlent au trafic
avec insouciance. Les vaches sacrées se promènent dans les rues un peu
partout. Elles ne sont ni abattues, ni utilisées comme bêtes de somme.
Elles sont laissées en liberté par les pieux hindous. Il y a beaucoup
de chiens errants dans la capitale. Ces chiens se nourrissent de déchets
dans les rues et beaucoup d'entre eux semblent très malades, souffrant
entre autres de dermatites, de parasitoses et de tumeurs mammaires.
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Notre première expérience vétérinaire a eu lieu au National Zoonoses
and Food Hygiene Research Centre. Nous y avons rencontré un vétérinaire
qui travaille sur différents projets de recherche sur les zoonoses au
Népal, c'est-à-dire les maladies des animaux transmissibles aux humains,
comme la brucellose et la tuberculose. C'est l'aspect de la santé publique
qui a piqué notre curiosité tout au long de notre expérience.
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Nous avons visité par la suite les abattoirs,
dans les deux régions les plus pauvres de Katmandou, sur le bord
de la rivière Vishnumati.
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Les animaux y sont abattus très tôt le matin.
Pratiquement toutes les parties des animaux sont utilisées pour
la consommation humaine et les viscères sont lavées directement
dans la rivière. Les quelques restes des carcasses sont laissés
sur les rives et s'y accumulent en quantités impressionnantes. Les
habitants et les chiens errants se promènent parmi les déchets.
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Il n'y a pas d'inspection des viandes au
Népal et les morceaux sont transportés directement dans les différents
marchés de Katmandou. Les vétérinaires travaillent très fort pour
améliorer les conditions d'hygiène dans ces régions en élaborant
divers projets comme la construction d'un centre d'épuration des
eaux proche de la rivière, de pavés propres pour les abattages,
de toilettes publiques, etc.
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Notre stage à l'hôpital vétérinaire gouvernemental
de Katmandou nous a permis de constater que la pratique vétérinaire
des petits animaux se limite en grosse partie à la vaccination.
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Les vétérinaires reçoivent en consultation
les chiens qui ont la chance d'avoir des maîtres soucieux de leur
santé. Une fois l'examen clinique complété, l'animal reçoit les
vaccins habituels. La vaccination est gratuite.
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La plupart des chirurgies effectuées sont des castrations. C'est dans
une cour à l'extérieur que sont examinés les gros animaux. Seuls quelques
fermiers y conduisent leurs animaux et peuvent défrayer les coûts des
services vétérinaires. Cependant, des vétérinaires vont à la rencontre
des fermiers et consacrent une part importante de leur travail à l'éducation
quant aux mesures d'hygiène à respecter et à l'importance de la vaccination
des troupeaux.
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Le zoo de Jawlakhel est très bien aménagé avec
des étangs et de belles fleurs. Parmi les quelques représentants
de la faune népalaise, on y retrouve l'éléphant d'Asie, le rhinocéros
unicorne de l'Inde, plusieurs espèces de cervidés et un bon nombre
d'oiseaux dont les cigognes, les grues, les hérons, les faisans
comme le lophophore, l'oiseau national dont le mâle est doté d'un
plumage irisé.
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Notre excursion dans les chaînes de l'Himalaya
nous a permis de comprendre le rôle important des yaks pour le peuple
des montagnes. Ce ruminant mi-buffle mi-vache est utilisé pour sa
viande, son lait et son extraordinaire capacité à transporter
de lourdes charges et à s'adapter aux conditions de haute
altitude.
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Les excréments de yak sont séchés au soleil et utilisés pour chauffer
les maisons, leur combustion dégageant une chaleur impressionnante et
économique. Il existe plusieurs fermes de yaks sur le chemin du camp de
base de l'Everest.
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