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Malaisie, la domestication d'un écosystème

L'exploration et l'expérience
 
Lorsqu'on visite un pays étranger où les valeurs sont très différentes, il faut s'attendre à vivre des expériences inhabituelles comme découvrir une patte de poule dans une soupe au poulet (la patte, c'est le poulet...), manger des œufs marinés dans de l'ammoniaque et du brin de scie pendant cent jours et dont la coloration est noirâtre, se faire expulser d'un dortoir d'hommes au bout de 3 nuits lorsque les résidents musulmans découvrent que Julie n'est pas un homme, prendre sa douche avec de l'eau provenant d'un baril qui contient des asticots et convaincre une touriste irlandaise qu'aucun homme ne pleure sous sa fenêtre chaque matin à 6h00 et que ce sont des chants musulmans provenant de haut-parleurs disposés sur les bâtiments...
 

Lorsque nous revivons notre expérience en Malaisie, nous ne pouvons passer outre notre ascension du Mont Kinabalu qui fait la moitié de l'Éverest. Un trek de 2 jours nous amène au sommet le plus haut de l'Asie du Sud-Est. À la base du mont, c'est la jungle, au sommet, au dessus des nuages, il n'y a que des rochers, du lichen et des rats. Au pied, il fait 45º C et 95 % d'humidité, au somment il fait -5º C ; ce n'est pas vraiment chaud lorsque tout ce que l'on a, c'est un coupe-vent.

Mont Kinabalu

 

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Cette expérience fut extraordinaire, les paysages étaient indescriptibles et nous nous souviendrons toujours du lever de soleil vu du sommet du Mont Kinabalu. Notre corps lui-même se souvient de cette expérience : une semaine après notre ascension, nous marchions encore comme en pingouins et chaque escalier représentait un défi pour nos jambes ankylosées.

 

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