IchthyopathologieRapports31 mars 2002- 30 mars 20031.0 Introduction Le service de diagnostic en ichtyopathologie est entré dans sa cinquième année de service à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. La demande pour ce service est demeurée relativement constante depuis l’arrêt du programme « Suivi à la ferme » effectué en association avec l’Association des Aquiculteurs du Québec de 1998 à 2001. L’année 2003-2004 serait la dernière année de la présente entente entre la Faculté de médecin vétérinaire et le MAPAQ. 2.0 Nombre et répartition des soumissions Quatre-vingt-treize cas ont été enregistrés à la Faculté pour la période 2002-2003, 9 cas de moins qu’en 2001-2002. Le tableau suivant illustre la répartition des cas vers les différents laboratoires pour les trois dernières années. Tableau 1. Répartition des soumissions à la Faculté de médecine vétérinaire
Le plupart des ces cas proviennent de pisciculteurs. Quelques soumissions provenant du Biodôme, du FAPAQ, de projets de recherches et de stations de recherche y sont également inclus. Un cas a été soumis pour analyses virologiques à l’Île de Prince Édouard. Un manque d’expertise dans la virologie des poissons à la Faculté, ainsi que la difficulté et le coût élevé inhérent à la propagation des lignées cellulaires rendent nécessaire le recours à ce laboratoire externe. 3.0 Espèces de poissons soumis Le tableau suivant indique quelles espèces ont fait l'objet d’une soumission au laboratoire entre le 31 mars 2002 et le 31 mars 2003. Tableau 2. Espèces de poissons soumis
On note que l’Omble de fontaine est le poisson le plus souvent soumis, ce qui ne diffère pas des années précédentes. Une légère augmentation chez les espèces en développement comme la perchaude signale un intérêt accru pour ce genre d’élevage. La diminution chez les Ombles de chevalier coïncide avec la fin d’un projet de recherche utilisant cette espèce. Les « autres » espèces proviennent principalement des musées et aquarias, de piscicultures provinciales, et de stations de recherches et ne sont pas normalement élevées par les pisciculteurs du Québec. 4.0 Maladies diagnostiquées au laboratoire de la faculté de médecine La maladie la plus commune diagnostiquée à la Faculté reste toujours la furonculose. Le tableau suivant dénombre les cas des maladies les plus importantes pour les élevages et pour les espèces aquicoles dominantes au Québec. Tableau 3 Maladies diagnostiquées au laboratoire et espèces affectées
SF: Omble de fontaine (Salvelinus fontinalis); OM: Truite arc-en-ciel (Oncorhyncus mykiss); SA: Omble de chevalier (Salvelinus alpinus); ST: Truite brune (Salmo trutta); SV : Doré jaune (Stizostedion vitreum); SS : Saumon atlantique (Salmo salar); GM : Morue (Gadus morhua); SN : Touladis (Salvelinus namaycush), PF : Perchaude (Perca flavescens), CC : Grande Corégone (Coregonus clupeaformis). La chute, entre les périodes 2001-2002 et 2002-2003 du nombre de cas de rénibactériose, de maladie bactérienne des branchies et d’hyperplasie branchiale est le changement le plus frappant. Dans certains cas de maladies branchiales, les éleveurs sont plus portés à effectuer plusieurs traitements avec des produits chimiques avant de soumettre des poissons pour les analyses. Au moment de la soumission, l’agent causal n’est plus présent, et seulement les lésions demeurent, ce qui peut expliquer une diminution des maladies branchiales. Certaines recommandations prônées par les vétérinaires traitants ou autres professionnels, comme les traitements préventifs avec des produits chimiques, le nettoyage adéquat des bassins, et la réduction du niveau d’entassement peuvent aussi être en cause. La « rénibactériose » n’est pas fréquemment rencontrée dans notre laboratoire. Les traitements antimicrobiens ne sont pas efficaces contre cette maladie. Par conséquent, les éleveurs ont tendance à effectuer un vide-sanitaire partiel avec désinfection plus souvent que pour une maladie comme la furonculose qui se traite assez bien aux antibiotiques. Si les géniteurs sont soupçonnés d’être porteurs de cette maladie, ceux-ci sont souvent liquidés. Ceci peut expliquer l’ apparition épisodique de cas lors des dernières années. Les services d'ichtyopathologie sont en partie financés par le MAPAQ
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