L'exploration
L'Inde
Arriver dans un autre pays après 24h de vol, c’est déjà toute une expérience, mais arriver en Inde, en pleine circulation… ça vous réveille déjà plutôt bien.
Ooty et les Nilgiris
Ooty, un petit amas de montagne dans le Sud de l’Inde et la plus grosse ville des Nilgiris, est un des principaux sites touristiques pour les Indiens. Nous sommes montés à Ooty avec Roxanne Conz, notre contact- des singes lunghur sautaient partout- pour finalement arriver à notre logis, le Blue Mountains School. Le lendemain de notre arrivée, nous avons découvert un peu le personnage Roxanne. Elle est responsable du bien-être des animaux, essaie d’en sauver le plus possible avec ses moyens limités et surtout connaît plein de monde.
Nous sommes rapidement partis en expédition avec le Wildlife Warden de Ooty vers le parc National de Mukurthi. Nous avons alors découvert la beauté des forêts d’eucalyptus et de tek. Nous nous sommes arrêtées dans un sanctuaire d’éléphants, qui regroupe des animaux solitaires (rogue elephants), qui détruisent villages et récoltes et finissent par se faire capturer. C’est assez impressionnant de donner à manger à ces énormes bêtes, dont la plus vieille a 72 ans! L’après-midi, nous avons commencé notre ascension du Mont Mukurthi, que nous avons atteint en soirée : visite du sanctuaire, détente autour d'une tasse de thé et descente à la file indienne et à la lampe de poche pour revenir dormir sous la tente. Le panorama était fantastique et cela nous a fendu le cœur de devoir rentrer à Ooty, mais bon, le lendemain, nous avons passé la journée à la clinique vétérinaire histoire de voir leurs façons de faire qui, sont assez différentes des nôtres. Ici, les seringues sont stérilisées et réutilisées, les diagnostics beaucoup moins poussés faute de labo et les honoraires, à l'avenant. Les vétérinaires exercent très peu en pratique privée.
Nous avons ensuite visité deux fermes, une laitière, l'autre, centre de récolte de semence. C'était assez semblable à ce qu'on retrouve ici. Cette journée-là, nous avons été initiés au fameux club, héritage de la colonisation britannique. Par la suite, nous avons rendu visite au vétérinaire du champ de course. Quel choc de voir des tas de gens non gantés, non masqués pendant une chirurgie. Autre découverte, ils emploient à temps plein un vétérinaire spécialisé en thérapies naturelles, telles l’Âyurveda, l’homéopathie, etc.
Nous avons profité de nos derniers jours pour sortir d’Ooty et visiter les environs. Dans un premier temps, nous avons rejoint la région de Coonor et ses plantations de thé. Nous avons pu visiter un des fleurons de l’agriculture indienne, les plantations de thé. Il est très impressionnant de voir ces collines couvertes de petits buissons vert tendre (en fait, le thé est un arbre qui est taillé pour rester petit et récoltable) où des dizaines de femmes récoltent le thé à la main. Le thé est ensuite séché et trié.
Nous sommes redescendus dans la jungle pour prêter main‑forte à l’organisme Indien IPAN, un refuge multiespèces établi dans la région. En effet, en plus de visiter les lieux, nous avons consacré une matinée à vacciner les ânes et les chevaux contre le tétanos et à effectuer des traitements sans oublier notre rencontre avec Bunty et Ghia, deux pensionnaires du refuge. L’organisme offre aussi des services ambulatoires aux villages voisins, nous avons donc pu explorer les environs tout en participant aux traitements (vaccination, vermifugation).
Bangalore
Lors de notre première journée là-bas, nous avons profité de notre passage dans une métropole pour faire quelques courses. Nous y avons rencontré le docteur Hasneyn Mizra, un excellent chirurgien équin. Pendant trois jours, nous avons effectué des visites de routine au Bangalore Turf Club, où nous avons pu parfaire nos connaissances en médecine équine. Nous avons eu la chance d’assister à une chirurgie dans sa salle privée.
Sangli
Nous étions entrés en contact avec PETA afin de nous joindre à leur projet sur les taureaux de travail dans le Maharastra. Après une longue journéee de train nous sommes arrivés à Sangli en soirée.
Les journées se déroulaient selon un horaire assez routinier : le matin, nous recevions les cas à leur bureau permanent situé en plein cœur du quartier industriel à Sangli et après un certain temps, nous partions visiter des propriétaires de taureaux castrés. Ces taureaux servent à tirer des carriole. Le vétérinaire dispose de moyens de diagnostic limités puisque les labos ne sont pas vraiment accessibles. Essentiellement, si l’animal a mal, il reçoit du complexe vitaminique B, des antibiotiques (si indiqué), du méloxicam et d’autres suppléments alimentaires. Pour les plaies de bât, qui sont fréquentes, on applique un onguent ayurvédique en espérant que ça ne s’infecte pas davantage. Le docteur Tushar, notre compagnon de voyage, essayait aussi de convaincre les proprios d'adopter de meilleures pratiques. Nous avons aussi pu soigner quelques poneys, plutôt en mauvais état.
Nous avons visité la maison de retraite pour animaux de PETA, où, après entente avec les propriétaires, les animaux sont accueillis et mis au repos s'il ne sont plus en âge de travailler. Nous avons aussi pu assister au travail du maréchal-ferrant avec les taureaux : aucun doute possible, il maîtrise son art ! Effectuer un ferrage en moins de 15 minutes, il faut le faire.
Nous avons ensuite passé une journée à la polyclinique de Mirag, la plus grosse ville à proximité de Sangli. Là, nous avons rejoint un contingent de finissants. Avec eux, nous avons pu suivre les cas de la journée, soit une infection fongique fulgurante et, surtout, une OVH. Impressionnant de voir la quantité de pinces sur cette chienne! Une surprise : ils laissent les ovaires, mais coupent le reste, supposément pour que la chienne garde toute sa féminité…
Pour se rendre à Goa, nous avons dû prendre l’autobus parce que le train affichait complet. Histoire de décompresser, nous avons délaissé la médecine vétérinaire pour coiffer notre chapeau de touriste. Au programme, plage, plage et magasinage : nous avons bien brûlé et bien mangé ! Nous avons aussi constaté que le comportement des Indiens à la plage était bien différent du nôtre. En effet, la majorité des Indiens ne sait pas nager. Aller à la plage se limite donc à venir, habillés comme à l'ordinaire, se tremper les pieds dans l’eau et, pour les plus aventureux, à s'assoir dans le sable avec son sari ou en caleçon. Plutôt intéressant…
Nous avons été très sollicités par de parfaits inconnus qui voulaient se faire prendre en photo avec un Blanc, un événement inoubliable appremment pour un Indien !
Mumbai
Après avoir hissé les sacs à dos sur le toit du taxi parce que le coffre était trop petit nous avons fini par arriver à notre but, la SPCA de Bombay.
À Bombay, il était question de s'adapet à la vie indienne et ce fut un gros morceau à digérer ! Ainsi, comme on ne pouvait pas vraiment compter sur l'eau courante, Audrey et moi avons rapidement pris l'habitude de garder un seau d'eau dans notre chambre. La salle de bain de JF était délabré. C’est finalement à Bombay, un mois après le début de notre séjour, que nous avons vraiment pris conscience de la chaleur et de l'humidité du climat : qu'étions-nous venus faire en Inde en cette période de l'année ??
À la SPCA, nous avons pu admirer le travail d’un employé qui s’occupait principalement de changer les bandages et traiter les plaies des animaux hospitalisés. Ensuite, nous avons pu passer du temps en salle de chirurgie dans le cadre du programme ABC local, avec une vétérinaire incroyablement talentueuse. Par sa rapidité et sa précision, elle représentait un modèle pour des débutants témoins de leurs premières hystéroovariectomies.
Nous avons eu la chance de suivre un des inspecteurs de la SPCA d'abord au zoo- malheureusement le vétérinaire était absent puis au Sanjay Gandhi National Park, un grand espace vert. Là, nous avons assisté à la libération de boas et de cobras que Sunil avait capturés. Il est vraiment très habile avec les serpents et c’était un bonheur de le voir en action. Nous avons aussi pu voir les tigres, léopards, panthères et lions, qui étaient eux aussi capturés et gardés là en permanence, ce qui permettait aux participants du safari d'admirer ces espèces…
Mumbai a occupé la majeure partie de nos après-midi et, heureusement pour nous, grâce au train de banlieue et aux diverses activités, nous ne nous sommes jamais ennuyés. Il est important de préciser que, lors des fameux attentats à la gare, nous avions déjà quitté Mumbai, mais nous n’en étions pas moins préoccupés. Le train à Mumbai, c’est vital…
Marine Drive, un rue qui longe l’océan Pacifique, est un endroit agréable le soir puisque c’est frais et, plus loin, on retrouve le Gateway of India, arche empruntée autrefois par les navires anglais, et qui donne sur un quartier plus touristique et achalandé qui comprend, entre autres, Colaba Causeway, une rue marchande plutôt connue. Du Gateway of India, il est possible de prendre un navire pour se rendre à Elephanta Island, qui contient les fameuses grottes d’Elephanta : nous déconseillons aux touristes d’y aller à moins, bien sûr, que vous ne souhaitiez naviguer à bord d'un bateau poussif, en pleine humidité, pour être, à la fin, plutôt déçu.
Le désert
Après un autre trajet en train, nous avons rejoint Anand dans le Gujarat, qui héberge une collège vétérinaire. Notre séjour a été marqué par la rencontre de vétérinaires absolument exceptionnels et charmants ! La visite du collège a été des plus appréciée… La première journée s’est déroulée sous le signe de la gynécologie et des interventions orthopédiques. Les installations inspirent confiance avec l'appareil à air climatisé et le fluoroscope (C-ARM) jusqu’à ce qu’on procède à la section d'une vis avec un...sécateur rouillé. Le lendemain, en route avec la clinique ambulatoire pour voir des cas de boiterie et de thériogénologie. Dans cette région , les buffles d'eau sont très présents
Poursuivant notre périple dans le désert, nous avons rejoint Baroda, la capitale. La première journée a été consacrée à notre installation et à la visite des attractions de la capitale. Le lendemain, visite au vétérinaire du zoo de Baroda. Les vétérinaires de zoo en Inde sont des fonctionnaires et leur tâche comporte beaucoup de gestion : ils font énormément de prophylaxie et un peu de curatif- ils nous ont affirmé que les animaux n'étaient jamais malades.
Les cliniques privées sont rares en Inde, mais à Baroda, nous avons pu visiter celle de la docteure Angela Lobo. Nous avons pu observer une bonne vétérinaire qui exerce dans un espace réduit, mais mieux équipé que ce que nous avions vu jusque-là.
Changement de décor, le lendemain, nous avons rejoint la GSPCA (SPCA de Gujarat ). Quelle expérience! Se familiariser par la vidéo avec la capture des crocodiles et les problèmes engendrées par ces petites bêtes, répondre à des urgences. C’était drôle de se promener en scooter en tandem. Premier appel pour un lézard dans un arbre. Eau, broches, rien n'y fit : il était trop bien dans le banian et n’en est jamais sorti. Deuxième appel pour deux serpents, qui avaient toutefois disparu à notre arrivée et un troisième, le plus intéressant : un cobra s’était réfugié dans l'entretoit d'une maison hors de la ville et menaçait de tomber sur les occupants. Il était fascinant d'observer sa capture : il doit être soulevé avec précaution par la queue pour éviter les morsures, puis déposé dans une boîte alors qu’il siffle de colère !
Delhi et Agra
À Delhi, nous avons eu la chance de loger chez des Indiens et de profiter de la nourriture et des traditions locales. Le principal objectif de notre séjour était de faire du bénévolat au Sonadi Charitable Trust, un refuge pour chiens situé dans la capitale. et tenu par madame Sen, notre hôtesse ! Une expériences des plus enrichissante de loger "chez l’habitant", comme le disent si bien les Français.
L'horaire était routinier- départ à 11h, retour pour le dîner à 14 et nouveau départ à 16h- mais le travail était loin de l'être. À notre arrivée, le refuge était infesté de tiques tout comme la maison de notre hôtesse, nous avons donc participé- dans la mesure de nos moyens- à une campagne d’éradication de ces bestioles. Première phase, administrer de l’ivermectin à tous les chiens, deuxième, leur donner un bain anti-tiques pendant 3 jours, en commençant par les plus coopératifs… À la fin de ces journées, nous prenions le thé puis arrivait un des moments forts de la journée, le repas. Des bols étaient disposés partout dans la cour avec un mélange de riz, de légumes et d'œufs puis les portes s’ouvraient et tous les chiens dévalaient l’escalier prêts à se battre pour la nourriture.
Après la première série de traitements, nous avons participé pendant une journée à la stérilisation des chiens errants (clinique externe), dont les coûts sont défrayés par la municipalité. Le lendemain, c'était la corvée de nettoyage : Agathe lavait les instruments et les brossait, Audrey et JF lavaient les salles de chirurgie. Pour clôturer la journée, Agathe et Audrey se sont habillées en sari traditionnel…
Histoire de profiter de cette région si riche en histoire, nous avons par la suite entamé deux journées de tourisme. Première destination, une villa mythique abritant une des merveilles du monde : Agra! Après 2h30 de train poussiéreux, nous voilà dans cette ville et là, nous nous faisons aborder par des chauffeurs de rick pour une visite guidée. Tout d’abord, nous avons visité le lit desséché de la Yammuna, la rivière qui passe derrière le Taj Mahal pour le voir de l'arrière. Ensuite, nous avons poussé une pointe vers le Baby Taj, le tombeau qui annonce le Taj puisqu'ils sont du même style : marbre blanc à profusion et incrustation de pierres semi-précieuses. En après-midi, nous avons visité plusieurs boutiques, dont certaines ressemblaient à un emporium et avons pu admirer des tapis tissés à la main et des objets d’art en marbre confectionnés selon la même technique que celle qui a servi à construire le Taj.
Finalement, le clou de la journée, le Taj Mahal, dont les louanges sont si souvent chantées et avec raison ! Le monument est impressionnant… Il faut le voir en personne pour bien comprendre comment on peut se sentir petit et enivré face à ce colosse : tant de beauté, de symétrie, de démesure… Dire que c'et simplement un mausolé pour une épouse décédée.
Histoire de rester dans le bain, nous avons passé le lendemain à visiter les beaux monuments de Delhi : notre coup de cœur a été le temple du Lotus, lieu de culte de la religion Bahai et absolument éblouissant au soleil…
De retour à nos activités quotidiennes, avant de retourner dans le Sud, nous avons pu donner une deuxième dose d’ivermectin et un autre bain à tous les chiens du refuge avant de quitter avec beaucoup d’émotion la gentille famille de madame Sen.
Chennai
Chennai a été l’occasion de retrouver Roxanne Conz, d’explorer une autre ville et surtout, surtout, de nous détendre avant de continuer notre périple vers un autre pays.
Tout d’abord, nous avons pu visiter les installations de l’organisme Blue Cross of India, un autre organisme qui est né à Chennai. Côté installations et organisation, c'était ce que nous avions vu de mieux jusqu'ici (grands parcs pour les chevaux et les vaches, volières). Nous étions intéressés par leur programme de stérilisation des animaux errants. Nous avons pu visiter un parc pour les reptiles et l’après-midi, nous avons vogué vers le zoo de Vandalur, histoire de visiter leur refuge pour les grands fauves et peuplés d'animaux confisqués, entre autres, dans les cirques.
Nous ne pouvions pas manquer de visiter Pondichéry, ancien comptoir français en Inde, qui est une petite ville tranquille et sympathique…
Le Sri Lanka
Kandy
Dernière étape de notre périple, le Sri Lanka s’est avéré à la fois une découverte culturelle et un repos de l’univers bouillonnant de l’Inde… Les premiers jours, nous nous sommes familiarisés avec le campus de Peradenya, qui regroupe toutes les facultés de l'Université. Nous avons commencé par visiter les départements de la faculté vétérinaire et nous avons pu rencontrer quelques étudiants en examen, visiter leurs locaux d’anatomie, examiner quelques lames intéressantes, etc.
L'après-midi, nous allions généralement en chirurgie ou en ambulatoire bovine. Une dystocie dans les montagnes, au milieu de plantations de thé au Sri Lanka, ce n'est pas banal. Nous avons pu assister le chirurgien lors du retrait d'un corps étranger, d'une ovariectomie et du sauvetage d'une bête accidentée. Évidemment, la présence de 15 personnes sans casque, ni masque dans une salle de chirurgie peut compromettre l'asepsie, c'est le moins qu'on puisse dire.
L’ascension de ce mont sanctuaire, Adam’s Peak, a été chargée d'émotion vu la présence de pluie et de brume.
Sigiriya, aussi appelée rocher du lion, est une très, très vieille cité fortifiée royale où le panorama, les marches et les fresques sont inoubliables…
Pendant notre stage, notre pied à terre était la réserve de Giritale. Cette magnifique réserve est l’habitat de plusieurs espèces, comme les buffles d’eau et les éléphants. Notre tenions à visiter une ferme d’élevage laitier, le Livestock national development board farm. En matinée, nous avons pu visiter l’élevage de Sahiwal, de vaches srilankaises et de buffles d’eau. En après-midi, nous avons assisté à la traite des buffles et des vaches pour nous rendre compte que, somme toute, une bonne traite à la main est aussi très efficace. Nous avons failli nous tuer sur le chemin du retour tellement le chauffeur roulait vite, peut-être parce qu'il craignait les éléphants… Pour clore en beauté notre séjour à Giritale, le lendemain, nous avons accompagné le vétérinaire, qui a été appelé pour pratiquer la nécropsie d'une éléphante. En fait, elle avait été abattue au fusil alors qu’elle pillait une rizière et le vétérinaire devait essayer de déterminer l'identité du coupable afin de le traîner devant la justice. Une nécropsie d’éléphant, c’est assez impressionnant, surtout quand on arrive au système digestif…
Puis, tourisme à Kandy même : les jardins botaniques royaux, les danses traditionnelles et le temple de la dent de Bouddha. Le sanctuaire bien décoré et absolument gigantesque contient la relique de cette dent, que tout le monde vénère. Un conseil : évitez le spectacle de danse "touristique" à souhait ! La fin de notre séjour à Kandy s’est déroulé au Pinnewala elephant orphanage. Le matin, nous avons assisté au bain puis en après-midi nous avons suivi la vétérinaire et avons compris le rôle des mâles… Les éléphants mâles apportent les feuilles et servent le repas aux autres, ce qui les occupe. Le soir, nous avons donc vu défiler les éléphants qui venaient manger, recevoir leur traitement puis s’installer dans leur abri…
Colombo
Après un voyage en train, nous avons rejoint la capitale pour terminer notre périple. Ce qui nous a frappés était l’omniprésence de l’armée. De tous les hôpitaux visités, c'est Pets V Care qui se démarquait comme une clinique qui pouvait se comparer à celles que l’on retrouve ici… Nous avons pu participer à la vie de tous les jours de la clinique. Nous avons pu assister à plusieurs chirurgies bien exécutées, mais surtout voir des cas plutôt surprenants. Tout d’abord, il y avait les animaux insuffisants rénaux chroniques qui passaient des heures là-bas à recevoir de la fluido, des cas d’erlichiose, une grave maladie absente du Québec, qui provoque chez les animaux atteints des saignements par tous les orifices…
L’autre partie de notre séjour, la plus intéressante, consistait à participer à leur service ambulatoire pour les animaux de compagnie. C’est ainsi que nous avons pu administrer de nombreux vaccins et fluides, poser des papillons et découvrir cette ville immense qui s’étendait autour de nous. C’était plutôt incroyable, en effet, d’aller soigner un petit chiot qui souffre de parvovirose, puis de se retrouver à l’autre bout de la ville à soigner des plaies… Une belle expérience qui restera gravée dans notre mémoire et qui nous a permis de profiter de la fin de notre séjour.
Puis, ce fut la fin et le retour… |
|